Catherine LANDUREN
LA SOPHRO ANALYSE
Pour la petite histoire la sophro analyse à été développée dans le courant des années 1980 par Claude Imbert dans le cadre de l'utilisation des résultats de ses recherches cliniques sur les mémoires Intra-Utérine. La méthode s'inspire alors de la sophrologie (pour plus d'informations sur la naissance de la sophro - analyse je vous laisse faire des recherches sur internet😉)
Elle fait partie des thérapies psycho corporelle, technique inspirée (comme dis au dessus) de la sophrologie mais aussi de la psychanalyse. Elle associe le cœur, le corps et l'esprit en prenant compte de la psychologie alliée aux technique de sophrologie et de relaxation dynamique.
Je vais vous raconter une histoire (tirée du livre le dialogue intérieur de Hal et Sidra Stone, que je vous recommande de lire) qui à elle seule peut vous donner envie d'allez à votre rencontre, de prendre conscience de vos croyances limitantes, de prendre conscience de vos parts( ce que l'on nomme sous personnalités en sophro analyse), d'allez à la rencontre de votre (ou vos) enfant intérieur, de faire ce voyage vers vous....de reprendre pouvoir sur votre Vie!!! DEVENIR LE CRÉATEUR DE VOTRE VIE
La Sophro-Analyse est pour moi la thérapie du cœur...qui permet d'allez à sa rencontre grâce à des protocoles qui mettent le corps en mouvement, et qui permet de regarder notre reflet et de voir notre MOI VÉRITABLE
L'EVEIL
"Il était une fois un tigresse qui allait mettre bas. Un jour où elle chassait, elle découvrit un troupeau de chèvres. Malgré son état, elle réussit à en tuer une. Toutefois, le stress d'avoir chassé (elle ne connaissait pas la sophrologie😁 !!!) précipita le travail et elle mourut en donnant naissance à un petit mâle. Les chèvres qui s'étaient enfuies revirent lorsqu'elles sentirent que le danger était passé. S'approchant de la tigresse morte, elle trouvèrent son bébé et l'adoptèrent l'intégrant à leur troupeau.
Le petit tigre grandit parmi les chèvres, Persuadé d'en être une lui aussi. Il bêlait de son mieux, avait l'odeur d'un chèvre et ne mangeait que des végétaux; tout son comportement était celui d'une chèvre. Pourtant tout au fond du lui comme nous le savons battait le cœur d'un tigre. Tout se passa bien jusqu'au jour où un tigre plus âgé vint à s'en prendre au troupeau et tua l'un des chèvres. Les autres s'enfuirent dès qu'elles virent ce tigre, mais notre tigre/chèvre ne vit aucune raison d'en faire autant, bien,sûr, car il ne percevait aucun danger.
Bien que vétéran de nombreuses chasses, le vieux tigre n'avait jamais été aussi choqué de toute sa vie que face à cet animal. Il ne savait que faire de ce tigre adulte qui avait une odeur de chèvre. Etant un vieux grognon, pas particulièrement altruiste, il prit le jeune tigre par la peau du cou, le tira jusqu'à une crique proche et lui montra son reflet dans l'eau. Mais le jeune tigre n'eut pas de réaction devant son reflet; il n'avait aucune signification pour lui et il ne remarqua pas la similitude avec le vieux tigre.
Frustré par son incompréhension, le vieux tigre le ramena à la place où il avait tué sa proie. Puis il arracha un morceau de viande de la chèvre morte et le fourra dans la gueule de notre jeune ami.
Nous pouvons imaginer le choc et la consternation du jeune tigre. D'abord il s'étouffa et essaya de cracher la viande crue, mais le vieux tigre était déterminé à montrer au jeune qui il était vraiment et il voulait s'assurer que ce petit mange sa nouvelle nourriture.
Quand il fut certain qu'il avait avalé, il lui mit un autre morceau de viande dans la gueule et cette fois, un changement se produisit...
Notre jeune tigre se permit de goûter la chair crue et le sang chaud et mangea avec plaisir. Lorsqu'il eut fini de mâcher, il s'étire puis, pour la première fois de sa jeune vie, émit un puissant rugissement - le rugissement du chat de la jungle...puis les deux tigres disparurent ensemble dans la foret..."
Heinrich Zimmer appelle ce rugissement : le rugissement de l'éveil,
Il s'agit de la découverte intérieure que nous sommes plus que ce que nous pensons être.
Il s'agit de la découverte que nous avons revêtu des identités qui expriment mal ou inadéquatement notre être essentiel